Nell’ambito del progetto europeo Horizon2020 PLUS (Platform Labour in Urban Spaces) la SUPSI organizza due Talks di approfondimento e discussione con alcuni esperti internazionali sul tema del lavoro all’interno delle piattaforme digitali.

Nell’ambito del progetto europeo Horizon2020 PLUS (Platform Labour in Urban Spaces) la SUPSI organizza due Talks di approfondimento e discussione con alcuni esperti internazionali sul tema del lavoro all’interno delle piattaforme digitali.
Cet article paraît dans la revue Temporalités, n° 31-32, 2020.
En libre accès ici: https://doi.org/10.4000/temporalites.7685
Les fonctions d’encadrement qui n’enregistrent pas le temps de travail connaissent un allongement de ce dernier. Une étude dans la grande distribution en Suisse révèle cependant que la dilatation du temps de travail des cadres est liée au fonctionnement des magasins et à la coordination des flux de clients et de marchandises, dans une entreprise où les activités productives sont éclatées et décentralisées. Le travail amené à la maison ou la fatigue accumulée ont pour conséquence de placer les cadres sous tension. Ainsi, la dilatation du temps de travail et la fragmentation des activités productives présupposent une division inégalitaire du travail domestique entre les sexes et implique un «coût social» en termes de renoncement à la vie sociale et familiale. Si l’abolition de la pointeuse n’apparaît pas comme étant la cause de l’allongement du temps de travail, cet outil de mesure n’est pas sans enjeux, car son absence permet d’occulter ce phénomène. Les contraintes sociales sont intériorisées sous la forme de choix personnels et favorisent l’apparition d’une forme de fatalisme qui semble s’imposer aux individus. Nous apportons trois explications à ce phénomène: l’idéologie de genre traditionnelle, la disponibilité temporelle corporative et/ou professionnelle spécifique aux cadres et la faiblesse structurelle du syndicalisme.
Citation conseillée
La digitalizzazione è uno degli aspetti più evidenti e decisivi per analizzare e comprendere le trasformazioni del nostro tempo. Un processo che investe tutti gli aspetti dell’esistenza quotidiana, a partire dalla definizione di vecchie e nuove forme di produzione, distribuzione e consumo. Questo e-book indaga in termini polifonici e multi-disciplinari alcuni aspetti salienti di questi temi, proponendo una raccolta di contributi che spaziano dalle nuove dimensioni assunte dalla fabbrica alle inedite forme di mobilità digitalizzata, passando per le mobilitazioni che si stanno producendo nelle piattaforme e i nuovi profili di cittadinanza che queste prefigurano, sino ad approfondire come questi elementi impattino il lavoro sociale. Grazie al contributo di esperte ed esperti e a una serie di incontri che hanno messo in dialogo la ricerca con il mondo del lavoro, il volume si propone come un inquadramento per comprendere cosa accade con la digitalizzazione del lavoro e come una serie di spunti per futuri approfondimenti.
È possibile scaricare l’e-book completo attraverso i seguenti link: Repository SUPSI
repository.supsi.ch/12158/
Zenodo
doi.org/10.5281/zenodo.4301607
L’opera è rilasciata con licenza Creative Commons Attribuzione – Condividi allo stesso modo 4.0 Internazionale. Per leggere una copia della licenza visita il sito web https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/.
Fonte: https://www.supsi.ch/lws/ricerca-applicata/ebook-digitalizzazione-del-lavoro.html
Merci au syndicat Unia, aux Instituts de sociologie des universités de Bâle et de Fribourg ainsi qu’au Jury pour la remise du «prix de la relève en sociologie du travail, relations industrielles et recherche syndicale» à parts égales à Jacqueline Kalbermatter et moi. Nicola Cianferoni
Vielen Dank an Gewerkschaft Unia, an die soziologischen Institute der Universitäten Basel und Fribourg sowie an die Jury für den «Nachwuchspreis für Arbeitssoziologie, Industrielle Beziehungen und Gewerkschaftsforschung», der an gleichen Teilen an Jacqueline Kalbermatter und mich gegeben wurde. Nicola Cianferoni
Réflexions sur les référendums populaires en Suisse contre l’extension des horaires d’ouverture des magasins
Cet article paraît dans le numéro 24-25 de la revue Les Mondes du Travail.
Résumé
La crise du syndicalisme s’est traduite en Suisse par un déplacement de la conflictualité du travail de l’entreprise vers le champ politique. Ce tournant stratégique est engagé par les centrales syndicales suisses au cours des années 1990. Dans le cas de la grande distribution, il se décline par le recours plus fréquent au référendum citoyen pour contester l’extension des horaires d’ouverture des magasins. Même si les travailleuses et travailleurs soutiennent le syndicat dans ces batailles référendaires, celui-ci ne parvient pas pour autant à remplir sa fonction dans la négociation collective et reste perçu comme un corps étranger au monde du travail. Cet article interroge l’efficacité d’une stratégie syndicale consistant à investir le champ politique à défaut d’organiser les travailleurs dans les entreprises.
Citation conseillée
Compte-rendu de: Dif-Pradalier, M., Lepori, A., & Strozzega, A., Qui erano tutti ferrovieri. Lo sciopero dell’Officina FFS di Bellinzona nel 2008. Studio sul vissuto e sulle percezioni dei protagonisti. Bellinzona: Casagrande, 2019, 134 p.
Texte paru sur le site internet de l’Association pour l’étude de l’histoire du mouvement ouvrier (AEHMO), par Nicola Cianferoni, juin 2020.
Les sciences sociales analysent les défis que pose le COVID-19 en les insérant dans les dynamiques de nos sociétés. Avec le recul qui les caractérise, ces sciences sont particulièrement adaptées pour comprendre les dynamiques sociales, économiques et politiques d’une maladie qui, pour certain·es, a les traits du diable, et pour d’autres, ceux d’une banale grippe. Ce livre décrypte comment les individus, les organisations et les communautés font face, souffrent et réagissent au COVID-19. 27 chercheur·ses s’y penchent et proposent un ensemble d’éclairages inédits.
Fiorenza Gamba est professeure de sociologie des pratiques culturelles et de la communication à l’Université de Sassari et chercheuse à l’Institut de recherche sociologique de l’Université de Genève.
Marco Nardone est chercheur en histoire sociale et sociologie à l’Université de Genève.
Toni Ricciardi est historien des migrations et chercheur à l’Institut de recherche sociologique de l’Université de Genève.
Sandro Cattacin est professeur de sociologie à l’Université de Genève spécialisé dans les domaines de la santé, de la migration et de la ville.
Thomas Abel, Antonio Abellan Garcia, Mathilde Bourrier, Jean-Michel Bonvin, Claudine Burton-Jeangros, Sandro Cattacin, Nicola Cianferoni, Ruxandra Oana Ciobanu, Bernard Debarbieux, Vera de Bel, Maxime Felder, Fiorenza Gamba, Olga Ganjour, Myriam Girardin, Marco Nardone, Michel Oris, Loïc Pignolo, Rogelio Pujol Rodriguez, Diego Ramiro Farinas, Toni Ricciardi, Emilie Rosenstein, Marlyne Sahakian, Sébastien Salerno, Daniel Stoecklin, Philippe Wanner, Eric D. Widmer, Marie-Eve Zufferey.
ISBN 978-2-88351-098-2
Editions Seismo, Zurich et Genève, 2020, 335 pages.
En raison du contexte d’aggravation de la situation sanitaire avec la propagation de la pandémie Coronavirus Covid-19, les conférences suivantes organisées dans le cadre de la promotion de mon livre seront reportées ultérieurement:
Je ferai tout mon possible pour reporter l’organisation de ces différentes activités lorsque les conditions sanitaires le permettront.
Débat entre Olivia Guyot Unger, directrice du Service d’assistance juridique et conseils de la FER, Christine Michel, responsable santé au travail au syndicat UNIA, et Nicola Cianferoni, sociologue du travail.
Radio Télévision Suisse, Forum, 14.2.2020, 18h30 – 18h50
Certains actifs bénéficient d’un régime dérogatoire en matière d’enregistrement du temps de travail. Une étude montre qu’ils sont davantage concernés par des horaires longs et atypiques, rendant la conciliation entre travail et famille difficile. C’est ce que montre l’article paru en français et en allemand dans le numéro 11/92 de la revue La Vie économique / Die Volkswirtschaft éditée par le Secrétariat d’État à l’économie (SECO).
Un dispositif légal plus souple existe depuis 2016 en matière d’enregistrement du temps de travail. Lors de la révision de l’ordonnance 1 de la loi sur le travail (OLT 1), le Conseil fédéral a en effet décidé, en accord avec les partenaires sociaux, d’instituer un régime dérogatoire encadré par deux nouvelles dispositions. Tout d’abord, l’article 73a OLT 1 prévoit désormais la possibilité de ne plus enregistrer le temps de travail pour les travailleurs touchant un salaire brut annuel supérieur à 120 000 francs et disposant d’une grande autonomie dans l’organisation de leur travail, y compris dans l’aménagement de leurs horaires. D’autre part, l’article 73b OLT 1 prévoit la possibilité d’enregistrer uniquement la durée totale du travail quotidien pour les travailleurs disposant d’une autonomie significative en matière d’horaires de travail. Il importe cependant que l’esprit de la loi sur le travail (LTr) soit respecté en ce qui concerne la protection de la santé des travailleurs.
Seit 2016 besteht ein flexiblerer gesetzlicher Rahmen für die Arbeitszeiterfassung. Bei der Revision der Verordnung 1 zum Arbeitsgesetz (ArGV 1) hat der Bundesrat im Einvernehmen mit den Sozialpartnern beschlossen, eine Ausnahmeregelung mit zwei neuen Bestimmungen einzuführen. Zum einen ist in Artikel 73a nun die Möglichkeit vorgesehen, auf die Arbeitszeiterfassung zu verzichten, sofern die betroffenen Arbeitnehmenden ein Bruttojahreseinkommen von mehr als 120’000 Franken beziehen und bei ihrer Arbeit über grosse Autonomie verfügen, einschliesslich bei der Festlegung ihrer Arbeitszeiten. Zum anderen kann gemäss Artikel 73b für Arbeitnehmende, die ihre Arbeitszeiten zu einem erheblichen Teil selber festlegen können, ausschliesslich die geleistete tägliche Arbeitszeit erfasst werden. Dabei gilt jedoch: Der Gesundheitsschutz der Beschäftigten muss dem Sinn und Geist des Arbeitsgesetzes (ArG) Rechnung tragen.