• Articles de presse,  Livres

    Le retour de la journée de travail dans la question sociale du 21e siècle

    Cet article est paru dans le Cahier émancipationS du bimensuel SolidaritéS n° 355 le 29.8.2019.

    D’un objet hautement conflictuel de la lutte des classes, le temps de travail a été relégué en deuxième plan au fil des années, derrière des nouveaux enjeux liés à la flexibilité, aux risques psychosociaux ou aux inégalités entre les sexes.

    Le néolibéralisme a profondément changé le travail et l’emploi dans nos sociétés. Dans une perspective d’émancipation sociale, il est indispensable de comprendre ses impacts sur ce que Friedrich Engels avait défini comme « la situation de la classe laborieuse » (1). Aujourd’hui, cette classe laborieuse ne se trouve plus seulement dans les usines à fabrication industrielle, mais aussi dans les centres d’appels, les hôpitaux, les supermarchés, etc.

    Je vais décrire brièvement les trois phénomènes de l’intensification, la disponibilité temporelle et la déqualification que j’ai observés empiriquement. Ils ne représentent pas une nouveauté en tant que telle. La prise en compte de la période historique actuelle me conduit cependant à questionner l’évolution de la journée de travail dans les rapports sociaux de classes.

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    Session plan: "Politicizing and Depoliticizing Work in the Contemporary Firm and Beyond"


    Congress of the Swiss Sociological Association 2019
    The Future of Work, 10-12 September 2019, University of Neuchâtel

    Call for papers is available on this blog (22.2.2019).

    Session 1: Wednesday 11.9.2019, 9 am – 10.30 pm
    Dominique Andolfatto, François Alfandari, Sophie Béroud, Jean-Philippe Tonneau

    Session 2: Wednesday 11.9.2019, 11 am – 12.30 am
    Monaco Lorenza, Aris Martinelli, Mendonca & Newsome, Andy Hodder

    Session 3: Thursday 12.9.2019, 9.30 am – 10.30 am
    Ivan Saisaulieu, Ibrahim Soysüren, Ben Kacem, Loïc Mazenc, Rania Karchoud

    Session 4: Thursday 12.9.2019, 11 am – 12.30 am
    Stefan Heeb, Birgit Peuker, Mendonca & Kongiannou, Blandine Barlet

  • Conférences

    Programme de la session: «Politisation et dépolitisation du travail dans l’entreprise contemporaine et au-delà»


    Congrès de la Société Suisse de Sociologie 2019
    Le futur du travail, 10-12 septembre 2019, Université de Neuchâtel

    L’appel à contributions est paru sur ce blog le 22.2.2019.

    Panel 1: mercredi 11.9.2019, 9.00 – 10.30
    Dominique Andolfatto, François Alfandari, Sophie Béroud, Jean-Philippe Tonneau

    Panel 2: merdredi 11.9.2019, 11.00 – 12.30
    Monaco Lorenza, Aris Martinelli, Mendonca & Newsome, Andy Hodder

    Panel 3: jeudi 12.9.2019, 9.30 – 10.30
    Ivan Saisaulieu, Ibrahim Soysüren, Ben Kacem, Loïc Mazenc, Rania Karchoud

    Panel 4: jeudi 12.9.2019, 11.00 – 12.30
    Stefan Heeb, Birgit Peuker, Mendonca & Kongiannou, Blandine Barlet

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    The bike couriers mobilizations for social protection

    Mercoledì 27 marzo, ore 14.00 – Aula 210, Palazzo E
    Scuola universitaria professionale della Svizzera itaiana (SUPSI)
    Dipartimento economia aziendale, sanità e sociale

    Presentazione della conferenza:

    Nel corso degli ultimi dieci anni un mercato del lavoro informale e privo di diritti si è sviluppato nel settore della logistica con l’arrivo delle piattaforme digitali come Uber o Foodora. Il loro modello commerciale suscita scalpore perché è basato su una protezione sociale assente o limitata per i lavoratori e le lavoratrici. In Svizzera, la consegna in bicicletta di pasti o pacchi non soltanto è un esempio di queste nuove realtà, ma anche l’illustrazione di come la mobilitazione di diversi attori del settore (riders, sindacati e datori di lavoro già presenti sul mercato) siano all’avanguardia nell’ottenimento di tutele sociali e nell’instaurazione di un dialogo sociale. I relatori ne presenteranno una breve panoramica basandosi sui dati prodotti dal progetto di ricerca Gig economy and its Implications for Social Dialogue and Workers’ Protection finanziato dallo Swiss Network for Internatinal Studies (SNIS).

    Scaricare la locandina cliccando qui.

  • Conférences

    Le mobilitazioni dei riders per l’ottenimento di tutele sociali

    Mercoledì 27 marzo, ore 14.00 – Aula 210, Palazzo E
    Scuola universitaria professionale della Svizzera itaiana (SUPSI)
    Dipartimento economia aziendale, sanità e sociale

    Presentazione della conferenza:

    Nel corso degli ultimi dieci anni un mercato del lavoro informale e privo di diritti si è sviluppato nel settore della logistica con l’arrivo delle piattaforme digitali come Uber o Foodora. Il loro modello commerciale suscita scalpore perché è basato su una protezione sociale assente o limitata per i lavoratori e le lavoratrici. In Svizzera, la consegna in bicicletta di pasti o pacchi non soltanto è un esempio di queste nuove realtà, ma anche l’illustrazione di come la mobilitazione di diversi attori del settore (riders, sindacati e datori di lavoro già presenti sul mercato) siano all’avanguardia nell’ottenimento di tutele sociali e nell’instaurazione di un dialogo sociale. I relatori ne presenteranno una breve panoramica basandosi sui dati prodotti dal progetto di ricerca Gig economy and its Implications for Social Dialogue and Workers’ Protection finanziato dallo Swiss Network for Internatinal Studies (SNIS).

    Scaricare la locandina cliccando qui.

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    Call for Papers: "Politicizing and Depoliticizing Work in the Contemporary Firm and Beyond"


    Congress of the Swiss Sociological Association 2019
    The Future of Work, September 10-12, 2019

    The employment relation that emerged after World War II has undergone significant transformations in the present context of deep socioeconomical changes (transnationalization of capital, economic crisis, digitalization, etc.). Phenomena such as job precariousness, difficult working conditions and the increasing number of working poor become more relevant. In addition to this, the spatio-temporal boundaries between professional and private life are increasingly blurred. These challenges are sometimes tackled via individual arrangements, e.g. about the working time, in such cases a “depoliticizing” of work can be observed. However, counter-processes of “politicization” are also taking place in case of reactions – such as resistances or mobilizations – aimed to negotiated more broadly and collectively the issues linked with the employment relation. Those reactions can involve new actors and their scope depends on the country and/or the economic sector. This workshop questions the extent of such politicizing and depoliticizing processes in order to grasp their size, the issues and the involved actors. The workshop will be structured around three axes.

  • Appel à contributions,  Conférences

    Appel à contributions: «Politisation et dépolitisation du travail dans l’entreprise contemporaine et au-delà»


    Congrès de la Société Suisse de Sociologie 2019
    Le futur du travail, 10-12 septembre 2019, Université de Neuchâtel

    Aujourd’hui, dans un contexte de changements socio-économiques importants, la relation de travail qui s’est affirmée après la Seconde Guerre mondiale connaît des évolutions majeures. Des enjeux comme la précarisation de l’emploi et des conditions de travail ainsi que le nombre croissant des working poors se posent de manière plus aiguë. À cela, s’ajoutent des enjeux nouveaux comme le brouillage des frontières spatio-temporelles entre vie professionnelle et vie privée. Ces enjeux échappent souvent aux mécanismes de la négociation ou de la délibération collective, ils sont alors le reflet d’une dépolitisation de la relation de travail. Cependant, on observe aussi des mouvements de réaction visant à repolitiser le travail: ils s’organisent parfois autour d’objets nouveaux et mobilisent aussi des acteurs nouveaux. Ces phénomènes de repolitisation du travail connaissent une ampleur différente suivant les secteurs économiques et les pays. Cet atelier veut mettre en débat cette question de la dépolitisation et repolitisation du travail dans le contexte actuel, pour en saisir l’ampleur et en repérer les enjeux et les acteurs. L’atelier s’articulera autour de trois axes.

  • Conférences

    La réorganisation du travail sous l’emprise des logiques industrielles dans la grande distribution suisse

    Jeudi 4 avril 2019, 12h30-14h00
    (Université de Genève, Uni Mail, salle PM04)

    Intervenant: Nicola Cianferoni – SdS, UNIGE
    Discutant: Loïc Pignolo – SdS, UNIGE

    Entrée libre

    Dans la grande distribution, la réorganisation du travail repose sur les logiques traditionnellement à l’œuvre dans l’industrie. D’une part, on y trouve le modèle de la production flexible basée sur le paradigme du «juste-à-temps», ou du «flux tendu», consistant à réduire les stocks dans les entrepôts des magasins et à fluidifier autant que possible la circulation des marchandises. Ce qui distingue la grande distribution des secteurs industriels est toutefois la coexistence de deux flux tendus: l’un des marchandises, l’autre des clients. D’autre part, la gestion du personnel est de plus en plus stricte dans le but d’accroître la productivité et réduire les temps improductifs. De quelle manière cette réorganisation du travail permet de répondre à la crise de rentabilité des enseignes? Comment la compression de la masse salariale agit sur la flexibilité du temps de travail? La discussion porte sur les résultats d’une étude de cas sur deux enseignes de la grande distribution suisse. Les matériaux reposent sur 78 entretiens semi-directifs avec des salariés de toutes les fonctions hiérarchiques dans neuf magasins, des dirigeants et des secrétaires syndicaux. Ils ont été effectués dans le canton de Genève en 2012 et 2013.

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    The reorganization of work and industrial labour process in retail

    Jeudi 4 avril 2019, 12h30-14h00
    (Université de Genève, Uni Mail, salle PM04)

    Intervenant: Nicola Cianferoni – SdS, UNIGE
    Discutant: Loïc Pignolo – SdS, UNIGE

    Entrée libre

    Dans la grande distribution, la réorganisation du travail repose sur les logiques traditionnellement à l’œuvre dans l’industrie. D’une part, on y trouve le modèle de la production flexible basée sur le paradigme du «juste-à-temps», ou du «flux tendu», consistant à réduire les stocks dans les entrepôts des magasins et à fluidifier autant que possible la circulation des marchandises. Ce qui distingue la grande distribution des secteurs industriels est toutefois la coexistence de deux flux tendus: l’un des marchandises, l’autre des clients. D’autre part, la gestion du personnel est de plus en plus stricte dans le but d’accroître la productivité et réduire les temps improductifs. De quelle manière cette réorganisation du travail permet de répondre à la crise de rentabilité des enseignes? Comment la compression de la masse salariale agit sur la flexibilité du temps de travail? La discussion porte sur les résultats d’une étude de cas sur deux enseignes de la grande distribution suisse. Les matériaux reposent sur 78 entretiens semi-directifs avec des salariés de toutes les fonctions hiérarchiques dans neuf magasins, des dirigeants et des secrétaires syndicaux. Ils ont été effectués dans le canton de Genève en 2012 et 2013.

  • Conférences

    Soutenance de thèse

    La redéfinition des normes temporelles de travail. Tensions, négociations et compromis autour du temps de travail dans la grande distribution suisse.

    THÈSE DE DOCTORAT

    présentée

    à la Faculté des Sciences de la Société de l’Université de Genève

    par

    Nicola Cianferoni

    Lundi 22 janvier 2018, Université de Genève, Uni-Mail, M 2150, 14h15

    Composition du Jury

    prof. Michel Oris, Université de Genève, président du Jury
    prof. Jean-Michel Bonvin, Université de Genève, co-directeur de thèse
    prof. Roland Pfefferkorn, Université de Strasbourg, co-directeur de thèse
    prof. Nicky Le Feuvre, Université de Lausanne, membre du Jury
    prof. François-Xavier Devetter, Université de Lille, membre du Jury

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