Présentation de mon livre dans le cadre de l’exposition temporaire «Le temps et moi» – Musée romain de Lausanne-Vidy.
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Présentation de mon livre aux Journées socio-anthropologiques genevoises
Travailler dans la grande distribution. La journée de travail va-t-elle redevenir une question sociale?
Nicola Cianferoni, post-doctorant à l’Institut de recherches sociologiques de l’Université de Genève et à l’Institut de sociologie de l’Université de Neuchâtel
Les études empiriques sur la condition des travailleuses et travailleurs sont fort précieuses : elles aident à comprendre autant leurs conditions dans les coulisses de la production que les dynamiques en cours au niveau des rapports sociaux. C’est précisément ce que Nicola Cianferoni propose dans son livre Travailler dans la grande distribution. La journée de travail va-t-elle redevenir une question sociale ? paru aux éditions Seismo (Genève et Zurich) en septembre 2019. À l’appui de 78 entretiens réalisés avec des dirigeants, des travailleuses et travailleurs de divers échelons hiérarchiques et des secrétaires syndicaux, il constate que la journée de travail prend une place de plus en plus centrale dans la vie sociale. Les trois phénomènes qu’il observe empiriquement de l’intensification, la disponibilité temporelle et la déqualification se produisent dans un contexte où le temps de travail a cessé de diminuer depuis les années 1990 – voire même où il augmente pour certaines catégories du personnel. Tout cela le conduit à interroger la place que prendra la journée de travail dans les années à venir.
Salle A006 (Rue Prévost-Martin 28, bâtiment A, rez-de-chaussée
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L’orario tornerà un tema sociale
Area. Quindicinale di critica sociale et del lavoro. 6.12.2019
Il sociologo Cianferoni analizza la scomparsa della discussione collettiva sulla durata della giornata lavorativa, che si è notevolmente allungata.
Intervista condotta da Francesco Bonsaver
Nicola Cianferoni, dal suo libro s’intuisce che le persone sottoposte a un’estensione del tempo di lavoro, la subiscono passivamente, considerandola persino come scelta personale.
Definire scelte individuali delle situazioni imposte dal funzionamento collettivo della società, è uno dei risultati flagranti dell’inchiesta. La vera domanda è: perché? Intravvedo tre possibili risposte. La prima è legata all’impostazione della gestione del personale iniziata negli anni ’80, cioè da quando è stata completamente individualizzata la relazione lavorativa. Il dipendente è valutato singolarmente, gli si pongono degli obiettivi individuali da raggiungere, in base ai quali sarà poi misurata la sua performance. Eppure nella grande distribuzione il lavoro rimane fondamentalmente collettivo. Al centro dell’attenzione dell’azienda, vi è la cifra d’affari della filiale, ottenuta dal collettivo di lavoratori. In secondo luogo, l’impostazione ideologica dominante nella società è orientata nella narrazione che siano solo le scelte individuali a risultare determinanti, facendo totalmente astrazione del contesto sociale in cui l’individuo è inserito. Infine, la scomparsa del movimento operaio che consentiva all’individuo di sentirsi parte di una classe sociale, identificandola in condizioni di vita o di lavoro molto simili. L’attuale individualizzazione è estrema. Essa porta ad esempio il lavoratore a sentirsi in colpa quando è in malattia e i colleghi arrabbiarsi con l’assente, al posto d’interrogarsi sulla carenza di effettivi. Oppure, nel caso dei quadri intermedi, quest’ultimi ritengono sia una loro scelta quella di lavorare molte ore, privandosi del tempo per stare coi figli. Tuttavia, anche in questo caso, la riproduzione della divisione per genere dei ruoli familiari è spesso imposta dal sistema organizzativo del lavoro, il quale è di responsabilità collettiva, non individuale.
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Conference on my book at the University of Neuchâtel
Conference title: Working in retail: is the working day becoming a social issue again?
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Conférence sur mon livre à la Haute école de travail social Fribourg (HETS-FR)
La journée de travail va-t-elle redevenir une question sociale? Réflexions à partir d’une étude de cas dans la grande distribution
avec Nicola Cianferoni, sociologue du travail et des entreprises, post-doctorant à l’Université de Genève et à l’Université de Neuchâtel
Les études empiriques sur la condition des travailleuses et travailleurs sont fort précieuses: elles nous aident à saisir les dynamiques en cours dans les coulisses des lieux de production. C’est précisément ce que Nicola Cianferoni propose dans son livre Travailler dans la grande distribution. La journée de travail va-t-elle redevenir une question sociale ? paru aux éditions Seismo (Genève et Zurich) en septembre 2019. À l’appui de 78 entretiens réalisés avec des dirigeant-e-s, des travailleuses et travailleurs de divers échelons hiérarchiques et des secrétaires syndicaux, il constate que la journée de travail prend une place de plus en plus centrale dans la vie sociale. Les trois phénomènes qu’il observe empiriquement de l’intensification, la disponibilité temporelle et la déqualification se produisent dans un contexte où le temps de travail a cessé de diminuer depuis les années 1990 – voire même où il augmente pour certaines catégories du personnel.
Tout cela le conduit à interroger la place que prendra la journée de travail dans les années à venir.
La conférence est ouverte aux étudiant-e-s, au personnel, aux partenaires de la HETS-FR et à tout public intéressé.
Entrée libre, pas d’inscription nécessaire. Une collation est offerte.
Soyez tous et toutes les bienvenu-e-s !
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Travailleurs compressés
Cet entretien est paru dans le supplément Indices du quotidien L’Agefi le 4.11.2019.
L’enquête de N. Cianferoni, basée sur 78 entretiens réalisés auprès de dirigeants, de travailleuses et travailleurs de divers échelons hiérarchiques et de secrétaires syndicaux, met en évidence une réorganisation du travail à tous les échelons et interroge la place de la journée de travail dans notre société.
Propos recueillis par Alain Max Guénette.
Pourquoi une enquête sur la grande distribution?
La grande distribution est un secteur emblématique de la consommation de masse et, de ce fait, elle se situe au cœur des changements sociétaux depuis plus d’un demi-siècle. Après avoir connu son apogée dans la période fordiste d’après-guerre, elle adopte rapidement les préceptes de la production flexible développés dans l’industrie automobile. Chaque magasin représente un segment de la production qui, au même titre que les fournisseurs, se trouve relié à une chaîne invisible où chaque produit circule juste-à-temps, nécessitant une mobilisation permanente du personnel pour assurer que le flux ne soit jamais interrompu. L’application des méthodes productives industrielles permet d’augmenter la productivité et d’accélérer la vitesse de roulement des marchandises. Il n’en reste pas moins que la relation avec la clientèle joue un rôle structurant dans l’activité. C’est la raison pour laquelle la grande distribution est aussi emblématique du développement des services dans les économies développées. Ce qui distingue la grande distribution des industries traditionnelles est la coexistence de deux flux tendus: l’un des client·e·s, l’autre des marchandises. Les restructurations mettent en jeu les deux temporalités spécifiques à l’un et à l’autre.
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Conferenza-dibattito: Orario di lavoro, una questione sociale. Perché il capitale vuole che lavoriamo sempre di più?
Conferenza-dibattito con
NICOLA CIANFERONI, sociologo del lavoro e ricercatore
Per capire la posta in gioco nell’offensiva in corso sull’orario di lavoro, il suo impatto sui dipendenti e le possibili resistenze, abbiamo pensato di organizzare questa conferenza con NICOLA CIANFERONI, autore di una ricerca intitolata “Lavorare nella grande distribuzione. La giornata lavorativa tornerà ad essere una questione sociale?”, appena pubblicato. Partendo da un ampio studio sulle condizioni di lavoro nei supermercati del canton Ginevra, e dopo ulteriori ricerche sulle condizioni di lavoro, egli cercherà di illustrare le ragioni per le quali l’orario di lavoro tende a diventare più importante nella pratica quotidiana dei dipendenti. Come viene vissuta dai gruppi sociali direttamente interessati, uomini e donne, e nei diversi livelli gerarchici? In che misura la riduzione dell’orario di lavoro potrebbe riacquistare rilevanza nei prossimi anni?
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Conférence sur mon livre à l’Université de Strasbourg
Conférence intitulée «La journée de travail va-t-elle redevenir une nouvelle question sociale? Réflexions à partir d’une étude sur la grande distribution suisse» pour le laboratoire de recherche DynamE de l’Université de Strasbourg.
L’UMR7367 «Dynamiques Européennes» est née en janvier 2014 d’un rapprochement entre le laboratoire Cultures et Sociétés en Europe et le FARE (Frontières, Acteurs et Représentations de l’Europe). Il s’agit d’une équipe labélisée par le CNRS et l’Université de Strasbourg qui a une dimension interdisciplinaire marquée, portée conjointement par des sociologues, des historiens, des ethnologues, des politistes et des géographes.
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Notes critiques sur mon livre publié chez Seismo
Dans cette page, les lectrices et lecteurs trouveront toutes les notes critiques produites à ma connaissance sur mon livre Travailler dans la grande distribution. La journée de travail va-t-elle redevenir une question sociale? paru aux Éditions Seismo en septembre 2019.
L’auteur a réussi un pari: ne pas nous encombrer de références; ses citations sont succinctes et utiles. Ainsi, à l’agrément de sa lecture s’ajoute un enseignement scientifique de grande valeur.
Martin Schwartz, Gauchebdo, n°21, 22.5.2020L’ouvrage de Cianferoni ouvre une discussion sur la question de la «journée» chez les marxistes, question qui est loin d’être close.
Juan Sebastian Carbonell, Contretemps, 2.5.2020Nicola Cianferoni considère que c’est dans ce contexte de dégradation importante de la journée de travail et de perte de pouvoir d’achat […] que l’agenda politique national prévoit de continuer à démanteler la politique sociale de ce pays.
R.R., GMU Région Neuchâtel, Tribune Libre, mars 2020,Malgré des explications très enrichissantes, le livre ne tire pas de conclusions politiques à ses constats et ne donne pas de solution aux problèmes détectés.
L’étincelle, n° 36, février 2020.Dans cette enquête de terrain, basée sur près de 80 entretiens réalisés auprès de dirigeants, de travailleuses et de travailleurs de divers échelons hiérarchiques ainsi que de secrétaires syndicaux, l’auteur met en évidence trois grands types de changements qui, de façon concomitante, sont en train de transformer en profondeur la réalité du monde du travail dans notre pays.
Vincent Monnet, Campus, Université de Genève, n°140, printemps 2020.Una ricerca sociologica sulle condizioni di lavoro è merce piuttosto rara in Svizzera, soprattutto negli ultimi decenni. Fosse solo per questo, varrebbe la pena leggere il libro del sociologo Nicola Cianferoni. In realtà, il libro ha molti altri meriti.
Francesco Bonsaver, Area. Quindicinale di critica sociale e del lavoro, 6.12.2019.Personnellement je ne peux que saluer ce choix d’introduction, la place des rapports sociaux et de leur imbrication, la division sociale et sexuée du travail, le temps de travail. Car au delà d’une enquête particulière, il s’agit bien ici d’exploitation des travailleuses et des travailleurs.
Didier Epsztajn, Entre les lignes entre les mots, 29.10.2019. -
Intervention en direct à la radio RTS La Première dans l’émission « On en parle »
Des clients toujours plus exigeants: le quotidien des caissiers-ères
Comment les clients se comportent-ils avec les employés aux caisses des supermarchés? Dans un domaine où les conditions se sont fortement durcies ces dernières années, la relation aux clients est l’un des facteurs de pénibilité du travail pour les employés de la grande distribution.
C’est l’un des thèmes de la thèse de doctorat de Nicola Cianferoni, chercheur à l’Université de Genève et à l’Université de Neuchâtel. Il répond à Yves-Alain Cornu.
RTS, La Première, « On en parle », 21.10.2019, 12 min.